Vulgarité cathodique et élégance de l’âme

Tant pis si j’apparais comme un dinosaure aux yeux de bon nombre d’entre vous mais j’ai passé ma jeunesse sans télévision. Mes parents avaient décrété que le petit écran n’entrerait dans la maison que lorsque nous aurions terminé, mon frère et moi, nos études. Comme lui a mis un temps certain à « sortir » de ses humanités, la première télévision a trôné dans le salon parental que j’étais déjà lancée dans la vie professionnelle et que j’habitais seule dans un joli studio, sans télévision toujours. J’allais la regarder chez des amis quand il y avait des retransmissions d’opéras ou de concerts classiques. Lorsque j’ai fait la connaissance de mon homme, j’ai vite rattrapé le temps perdu car c’était un véritable drogué de la dite télé.

35 ans plus tard, pendant le temps de sa maladie, la télévision fut, avec Internet, ma fenêtre ouverte, mon bol d’air, mon lien avec le monde. Je suis une inconditionnelle de France Télévisions (France 5 suffirait à mon bonheur), d’ARTE, de la RTBF et en France, des chaînes parlementaires qui diffusent des documentaires très intéressants.

J’avoue, je suis devenue accro. Sauf à une chose: la téléréalité. Je hais Koh-Lanta avec son « tribunal » et la fausse condition de Robinson des participants alors que des centaines de personnes tournent autour d’eux avec des caméras. Que dire de « L’île de la tentation » ! Mais je n’avais pas tout vu…

Entendant les chroniques acerbes sur Secret Story dans l’émission de Stéphane Bern « À la bonne heure » sur RTL, j’y ai mis le nez et j’ai compris beaucoup de choses sur les querelles sentimentales incessantes qui secouent les récréations de mes élèves ! 

La vulgarité des propos et des sentiments dans cette émission dépasse l’ententement ! (un lien seulement car l’intégration est désactivée)

http://youtu.be/cK7jTbSE9T8

Le jour où j’ai regardé, il y eut le fameux clash entre Florine et Sonja, quel moment d’anthologie de la beauté de l’humanité ! D’accord certains me diront qu’il en faut pour tout le monde et que je me dois de respecter les goûts de chacun… mais que peut bien apporter cet imbroglio pseudo-sentimental à ceux qui le regardent??? Ce serait fait avec humour et auto-dérision qu’on pourrait (peut-être) parler d’une version moderne du bon vieux théâtre de boulevard mais il y a une telle auto-suffisance dans la médiocrité des candidats qui se croient géniaux et investis d’une mission, leur fameux secret… Le sexo-caca-pipi-délire ne m’effraie pas, j’adore « les Grosses Têtes » et autres émissions bien gauloises de Canal mais là, où est l’intérêt? Pardon pour les fans qui me liront mais s’il y a un vrai mode d’emploi, qu’ils n’hésitent pas à me le communiquer, je ne demande qu’à apprendre !

Pour l’instant, vite, un antidote ! il arriva entre deux eaux.  

yehudi-menuhin-.jpegJ’avais les mains dans la mousse de la vaisselle, me battant avec de la graisse récalcitrante d’une poêle et écoutant distraitement Musiq3 quand soudain Yehudi Menuhin joua mais surtout parla. Avec une élégance simple, une humanité évidente, une sagesse bienveillante. Miraculeux.

On frissonne, on a les larmes qui perlent, on est fier d’être un être humain, on sourit… Ouf!

Je me suis alors souvenue d’un concert où il était accompagné de son fils Jeremy au piano à l’église Saint-Jacques de Liège. Je n’y étais jamais entrée auparavant et en écoutant ces deux musiciens, je levai la tête et découvris les merveilleuses voûtes de cette église, peut-être la plus belle de Liège. Dorénavant, chaque fois que j’y entre pour un concert, j’y repense, souvenir indélébile. 

Vous voulez tenter l’expérience? Voici le lien avec le podcast. N’attendez pas trop, ce lien peut être très éphémère, ne ratez pas l’humanité à l’état pur. 

http://www.rtbf.be/radio/podcast/player?id=1840827&channel=musiq3

Un fameux coureur indien

On vient à peine de ranger les vélos du Tour de France, plouf imminent dans les piscines catalanes (ça tombe bien en ces temps chauds) et début du mois prochain, gros émoi dans le stade d’athlé chez les Ruskoffs. Dans toute cette agitation sportive, la photo de présentation du moteur de recherche Bing a réveillé en moi certains souvenirs d’un irrésistible coureur que nous avions hébergé à la maison… Un coureur incognito !

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C’est un beau roman, c’est une belle histoire mais sans descendre dans le Midi (pour une fois), si ancienne qu’on pourrait à la limite la commencer par il était une fois

Donc il était une une fois il y a presque 35 ans, mon professeur d’éveil scientifique de mari qui avait décidé de construire une couveuse à oeufs. Outre la construction et le bricolage électrique, les élèves devaient également tourner un petit film sur la naissance de poussins afin que la classe gagne un concours de la Société protectrice des animaux. Un gentil collègue avait fourni des oeufs de cane piqués afin d’avoir des canetons, ce serait plus original. Le tout évidemment juste avant Pâques. Et ce qui devait arriver arriva : la couvaison prit du retard, les vacances arrivèrent et nous nous sommes retrouvés avec la couveuse au milieu de l’appartement. On était presqu’à terme, nous restions l’oeil rivé dans l’objectif de la caméra, au cas où nous raterions les naissances tant attendues!

Tiens, ça me rappelle quelque chose…

Bref, un soir que nous devions aller au Philharmonique, patatras, les oeufs se fendillent, les diamants des petits becs apparaissent. Au lieu des Quatre saisons de Vivaldi par Charles Jongen, nous vécûmes une belle émotion dont je me souviens encore : les canetons craquant la coquille pour respirer puis faisant des efforts désespérés pour s’en extraire… Il nous en resta deux vivants : un tout jaune et un tout noir. Merveille!

Merveille? nous voilà à les héberger pendant les quinze jours de vacances et puis, impossible de s’en séparer. Ravissants, ils nous accueillaient au retour comme des chiots : on tournait la clé dans la serrure, les coin-coin démarraient, on ouvrait la porte et ils accouraient à toutes palmes. Nous en étions arrivés à leur donner un nom, à les laisser regarder la télé sur nos épaules (une photo immortalise la scène, dans mes grands travaux de rangement, je vais la retrouver, je vous le promets!).

Un jour, nous nous sommes dit que des canards, ça aimait l’eau. On allait leur faire un beau cadeau : une baignade dans la baignoire. Le noir bondit dans l’eau avec entrain et se mit le derrière en l’air comme pour chercher dans la vase, le jaune amerrit avec prudence puis bondit sur le porte-savon en cancanant de désespoir.

Mais c’est quoi, ce vilain petit canard qui n’aime pas l’eau????  En voilà un capricieux! Seconde tentative le lendemain, même effet avec des petits mouvements de tête frénétiques et des petits yeux désespérés ! On le sortit de l’eau et il galopa, le cou redressé, se mettre à l’abri derrière un fauteuil… Nous étions très perplexes, son frère devenu un joli col vert barbotait avec ravissement puis sortait de l’eau en se dandinant, un vrai canard, lui!

Pas d’Internet à l’époque, nous allâmes donc dans une animalerie consulter un livre sur l’élevage des canards et là, ô surprise, nous comprîmes tout. Nous avions été de vrais bourreaux avec cette pauvre bête car c’était un coureur indien, une race de canard qui ne raffole pas du tout l’eau et dont l’anatomie particulière – son grand cou tendu – lui permet de se déplacer dans les herbes et les rizières avec la tête en vigie… tout comme ces canards de la photo de Bing.

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La fin de l’histoire fut mi-figue, mi-raisin. les élèves gagnèrent un super appareil-photo grâce au film tourné dans notre appartement. Nos deux amis palmipèdes grandirent et nous décidâmes de les installer au vert dans le jardin de ma belle-mère à Nandrin. Hélas, une nuit, le renard visita l’enclos… Adieu, notre petit coureur indien. 

Les hommes de chez nous

Ce soir, je rentre d’une agréable promenade avec mon chien ; je rencontre toujours sur le Ravel puis sur la grand-route des amis et connaissances. Tout cela est bien convivial, vous pensez cela fait 30 ans que j’habite la commune, des liens se sont tissés, précieux depuis quatre mois que je suis seule. 

Par curiosité, je me dirige vers une pizzeria qui vient de s’installer sur la grand-route. Elle semble avoir un grand succès, on fait la file à l’entrée et j’avoue que l’odeur de feu de bois me donne envie d’y faire une visite. Soudain je me trouve nez à nez avec une voiture garée au plein milieu du trottoir et sur le début du passage pour piétons que je dois emprunter. Le conducteur, la cinquantaine, en sort, débonnaire. Je lui fais remarquer que son véhicule est bien gênant… Cette simple remarque déchaîne alors de sa part tout de suite un chapelet d’injures, mais de quoi je me mêle, moi pauvre piétonne…  Son fils veut sortir me menacer, il lui demande tout de même de se calmer sans, quant à lui, cesser de  m’envoyer d’autres injures  bien fleuries à la tête et un « dégage! » très énervé. Il rentre dans sa voiture et la déplace. Un bon point pour lui !

Ayant ramené mon chien à la maison, je reviens pour acheter ma pizza et je retrouve le fils toujours bien remonté. Il a 20 ans environ. Non, il ne comprend pas ma colère. J’ai beau lui expliquer que mon défunt mari en chaise roulante n’aurait jamais pu utiliser le trottoir tel qu’ils l’avaient laissé, pas plus que ma vieille maman de 84 ans opérée du genou il y a quinze jours… Là-dessus, le jeune homme sort de la voiture, physiquement menaçant, et je lui demande s’il a l’intention de frapper une dame qui pourrait être sa grand-mère… Sa réponse : « Tu cesses de nous chercher, d’accord? On n’en a rien à foutre de quelqu’un qui circule en fauteuil roulant. »  Je lui fais remarquer que je l’ai pas autorisé à me tutoyer…Alors : » Dégage, lâche-nous vite fait ou tu vas avoir des problèmes ! » Et là-dessus de nouveau les mêmes injures que son charmant papa : « grosse nase, mal baisée, sale gouine »…

Bien.

Les clients, tous des hommes, assistent à la scène, goguenards. Pas un pour prendre mon parti. Je prends ma place dans la file, ils détournent la tête.

Quels sont leurs propos devant la façon de traiter les femmes en Orient quand ils regardent la télé? Quels misogynes, ces Arabes ??? 

Hum, j’ose… Vous savez comment on appelait, en Outremeuse, un garçon peu courageux du temps de la jeunesse de mon mari ? P’tîîite kêkkêtttte… 

Ras la pédale!

Traditionnellement, mes après-midi de juillet sont consacrées aux retransmissions des étapes du Tour de France. C’est un rituel qui me comble de joie : la France est si belle ! Et cette année, France 2 a renforcé la beauté de ses prises de vue grâce à des drones qui envoient des images spectaculaires à couper le souffle.

Hier j’ai enfin pu mettre un nom sur un village que j’admirais du TGV sud-est : Châtillon d’Azergues. À chaque passage, je prenais des points de repère : pas loin de la ligne TGV ni de l’A89, dans le Beaujolais à l’ouest de Lyon, j’avais beau le chercher sur la carte Michelin depuis des années, sans succès, et hier soudain, je le découvre sur le petit écran ! Il ne me reste plus, quand j’aurai mon permis de conduire, qu’à aller le visiter!

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Mais dans le Tour de France, j’aime aussi la performance sportive des coureurs, les tactiques mises en oeuvre par les équipiers, la théâtralité de la victoire ou de la défaite, le courage de ces hommes. Et je ne suis pas la seule, à en juger la foule au bord des routes. Aucun tour ne draine autant de fans : le Giro ou la Vuelta se déroulent sur des routes vides de spectateurs. Ici, les abords sont noirs de monde…

Alors je ne supporte plus qu’avant le départ de cette manifestation sportive, on sorte comme par hasard de vieilles histoires de dopage ; que devant l’exploit d’un coureur, on mette tout de suite en doute l’honnêteté de celui-ci. Quand on assiste à un 100m d’Ussain Bolt, un match de tennis de Federer qui dure  5 heures en plein soleil, un championnat où les footballeurs enchaînent les matches tous les 3 ou 4 jours, met-on tout de suite en exergue le fait que ces athlètes ne marchent peut-être pas seulement « à l’eau claire »?

Comme je le lisais dans un article de journal, le cyclisme est le seul sport où il ne fait pas bon battre les performances des anciens, on devient tout de suite suspect… Que c’est profondément injuste !

Pourquoi cet acharnement ? Personnellement, j’y vois deux raisons : d’abord l’aspect populaire de ce sport. C’est le seul auquel le public peut assister sans rien payer, c’est le peuple qui est au bord des routes. Aux yeux d’une certaine élite, que c’est vulgaire ! Il faut absolument leur expliquer, à tous ces gens, que ceux qu’ils applaudissent les dupent ! Ensuite, toujours pour cette élite, les coureurs sont de gros bétas, pas intellos pour un sou, prêts à avaler n’importe quelle pilule…

Que leur répondre?

Que de grands auteurs de la littérature française ont écrit des pages inspirées sur ce sport qui les passionnait ; que bon nombre de coureurs sont aujourd’hui au moins trilingues, universitaires ou titulaires de diplômes supérieurs ; que le cyclisme est à la pointe des techniques d’aérodynamisme et de matériaux révolutionnaires ; qu’au bord des routes se mêlent toutes les classes sociales dans un même élan festif.

Qu’on confonde les gros tricheurs, d’accord, mais qu’on cesse de vouloir faire mettre pied à terre ces sportifs au nom d’une éthique intransigeante et discriminatoire à leur égard. S’il y a des repentis du dopage dans le cyclisme, il y a aussi dans d’autres sports d’anciens champions qui ont avoué et des vedettes d’aujourd’hui « qui ont été prises par la patrouille » et dont on ne remet pas sans cesse en doute leurs performances actuelles.

Voilà, c’est dit!

Alors pour cette dernière semaine, je vais me régaler : la Provence et les Alpes, deux régions que je connais bien, que je ne me lasse pas de redécouvrir tout au long de la Grande Boucle. Et puis chapeau, messieurs les coureurs, pour le spectacle si passionnant que vous m’offrez.

C’est souvent émouvant comme un opéra. Respect à vous.

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Jazz

Fête nationale américaine, l’occasion pour moi, amatrice de musique classique, de vous faire découvrir un guitariste liégeois partenaire des plus grands jazzmen de son temps : René Thomas.

Liégeois, il était originaire du quartier d’Outremeuse, où il jouait dans les caves de Roture et où il croisa la route de mon homme et de la pâtisserie familiale de la rue Puits-en-Sock. Rencontre musicale et amicale importante au temps des grandes heures  du festival de Comblain-la-Tour. 

René mourut en Espagne en 1975, je ne l’ai donc jamais connu mais il avait imprimé une présence tellement forte et indélébile dans la vie musicale de mon homme qu’il fut comme un compagnon de route en filigrane. Mon plaisir était de dénicher, pour son anniversaire, les derniers CD édités de ce guitariste, véritable star du jazz pourtant bien méconnu aujourd’hui.

Enjoy, les amis, et une p’tite pensée pour mon homme en ce premier trimestre d’absence.

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Thomas_(guitariste)

 

Les grands travaux de Rudy

Ma chère cousine du Québec a raison, je délaisse un peu mon blog ces jours-ci. C’est que j’ai lancé une politique de grands travaux.

Tant qu’à vivre désormais seule dans ma maison, je veux m’y sentir bien et la rénover à mon image. La rénover… il était plus que temps ! En un jour et demi, il y eut déjà un vrai miracle la semaine dernière. Du toit de ma buanderie littéralement pourri et prenant l’eau de partout, on m’en a refait un tout pimpant avec un petit air provençal en plus ! 

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Demain, on attaque l’intérieur afin de réaliser une salle d’eau tout confort en prévision de mes vieux jours, le rez-de-chaussée deviendra ainsi un appartement autonome que je pourrai habiter confortablement quand mon grand âge m’empêchera de monter dans les étages ! Ainsi mes premières vacances seule sont ponctuées par la visite du couvreur, du chauffagiste, du menuisier, du carreleur… et par la joie de choisir les matériaux. Ces beaux et grands travaux, je les dois à mon voisin, entrepreneur de son état. Pour ce « coup de pouce » positif, merci  donc à Rudy! 

Mais il y a un autre Rudy qui va travailler sur Liège : Rudy Ricciotti. C’est lui qui va rénover le Musée du Parc de la Boverie. Adieu le MAMAC, bonjour le CIAC! Travaux d’une autre envergure que les miens, je vous l’accorde…

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Rudy Ricciotti… mais oui, mais c’est bien sûr! C’est lui qui a défrayé la chronique ces dernières semaines avec le MuCEM de Marseille, un extraordinaire bâtiment qui semble subjuguer tout le monde et qui sublime la Méditerranée, ce berceau de la civilisation européenne, mais aussi les liens  indéfectibles entre les peuples de ses rives. La star de ce mois de juin !

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Son extraordinaire passserelle, sa mantille qui joue avec la lumière à l’infini, déjà mythiques ! Internet regorge d’images et de vidéos pour vous régaler (ainsi qu’une émission des Racines et des ailes)

Mais Ricciotti, c’est aussi la structure du nouveau département des arts de l’Islam au Musée du Louvre:

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Et le musée Jean Cocteau de Menton que je vous avais déjà présenté : http://nouveautempolibero.skynetblogs.be/archive/2012/08/02/cocteau.html

Rudy-Ricciotti_784x0.jpegBien d’autres choses à découvrir sur ce virtuose du béton révolutionnaire : http://www.rudyricciotti.com/

 

 

 

 

Après Calatrava et sa gare,  Ron Arad et le serpent rouge de la Médiacité, voici Ricciotti et son musée : des architectes et designers du sud qui magnifient ma ville, que du bonheur!

 

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Bref, en ce début d’été et dans cette débauche architecturale, merci à Rudy et Rudy pour leurs grands travaux!