Les hommes de chez nous

Ce soir, je rentre d’une agréable promenade avec mon chien ; je rencontre toujours sur le Ravel puis sur la grand-route des amis et connaissances. Tout cela est bien convivial, vous pensez cela fait 30 ans que j’habite la commune, des liens se sont tissés, précieux depuis quatre mois que je suis seule. 

Par curiosité, je me dirige vers une pizzeria qui vient de s’installer sur la grand-route. Elle semble avoir un grand succès, on fait la file à l’entrée et j’avoue que l’odeur de feu de bois me donne envie d’y faire une visite. Soudain je me trouve nez à nez avec une voiture garée au plein milieu du trottoir et sur le début du passage pour piétons que je dois emprunter. Le conducteur, la cinquantaine, en sort, débonnaire. Je lui fais remarquer que son véhicule est bien gênant… Cette simple remarque déchaîne alors de sa part tout de suite un chapelet d’injures, mais de quoi je me mêle, moi pauvre piétonne…  Son fils veut sortir me menacer, il lui demande tout de même de se calmer sans, quant à lui, cesser de  m’envoyer d’autres injures  bien fleuries à la tête et un « dégage! » très énervé. Il rentre dans sa voiture et la déplace. Un bon point pour lui !

Ayant ramené mon chien à la maison, je reviens pour acheter ma pizza et je retrouve le fils toujours bien remonté. Il a 20 ans environ. Non, il ne comprend pas ma colère. J’ai beau lui expliquer que mon défunt mari en chaise roulante n’aurait jamais pu utiliser le trottoir tel qu’ils l’avaient laissé, pas plus que ma vieille maman de 84 ans opérée du genou il y a quinze jours… Là-dessus, le jeune homme sort de la voiture, physiquement menaçant, et je lui demande s’il a l’intention de frapper une dame qui pourrait être sa grand-mère… Sa réponse : « Tu cesses de nous chercher, d’accord? On n’en a rien à foutre de quelqu’un qui circule en fauteuil roulant. »  Je lui fais remarquer que je l’ai pas autorisé à me tutoyer…Alors : » Dégage, lâche-nous vite fait ou tu vas avoir des problèmes ! » Et là-dessus de nouveau les mêmes injures que son charmant papa : « grosse nase, mal baisée, sale gouine »…

Bien.

Les clients, tous des hommes, assistent à la scène, goguenards. Pas un pour prendre mon parti. Je prends ma place dans la file, ils détournent la tête.

Quels sont leurs propos devant la façon de traiter les femmes en Orient quand ils regardent la télé? Quels misogynes, ces Arabes ??? 

Hum, j’ose… Vous savez comment on appelait, en Outremeuse, un garçon peu courageux du temps de la jeunesse de mon mari ? P’tîîite kêkkêtttte… 

Un commentaire sur “Les hommes de chez nous

  1. J’espère bien que tu n’iras plus jamais acheter de pizza là-bas, et qu’en plus tu iras porter plainte au propriétaire, responsable de son bout de trottoir….attends ma venue chère Rita pour y retourner, je peux être un vraie poissarde quand on me cherche, quelque soit la couleur du mec, bien blanc, bien bronzé ou bien olivâtre….nous avons les memes ici, plus personne n’a une education adequate, et c’e sont ceux qui l’ont que l’on traite de « petite kékkêttte » de nos jours. Bien insultant, enrageant et miserable ton histoire.,,,,qu’ils s’étouffent tous avec les olives!
    D,un autre côté, felicitations pour vos nouveaux souverains, bien jolis, jeunes et agréables et surement très polis et bien élevés……..ils vont avoir du boulot les pauvres, j’espère que ça ne sera pas trop chaotique, ni volcanique dès le début. À mon très grand étonnement j’ai entendu Christian le mien me dire ce matin, entre petit-déjeuners et valises pour l’aéroport que le roi des belges abdiquait…j’en étais baba. Mais c’est vrai qu’il a bien travaillé et qu’il a mérité sa retraite.
    Ici la famille s’est dispersée partout et la maison est étrangement calme: de 13 pendant 3 semaines nous sommes passes depuis 2 jours à 11, puis hier 8, puis ce soir 2 et demain ….1! Ce fut radieusement rieur et épuisant, agréeable et épuisant, merveilleux et épuisant! et on recommence l’an prochain: youpi!

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