Rien de tel qu’un bon bain en commun pour garder l’esprit de corps d’un orchestre !
Blue Lagoon, Islande
Rien de tel que des salles extraordinaires pour inspirer chaque musicien…
Harpa, Islande
Copenhague, Danemark
Rien de tel que le souffle antique pour enchanter les dieux de l’Olympe
Éphèse, Turquie
Rien de tel que la beauté de la nature pour servir d’écrin à un monde onirique
aurore boréale
Retrouvez d’autres merveilleuses photos des tournées du Philharmonique de Berlin sur ce blog, elles valent le détour ! Beauté, émotion et humour garantis.
Il y a de ces sportifs millionnaires mégalomanes, abjects de prétention. Oui, quelques (!) noms font immédiatement surface !
Et puis, il y a les gentlemen. Ce qui n’enlève rien au talent, que du contraire!
Voyez Roger Federer. Immense tennisman, élégant et fair-play, à l’engagement humanitaire exemplaire. Et Brésilien polyvalent…
Un peu de vrai tennis tout de même? Ici en excellente compagnie dans un match exhibition pour Haïti lors de l’Open d’ Australie. Remarquez le bar « Chez Djoko » qui explose à 6 m 32 et Jim Courrier en arbitre de luxe… 9 minutes de pur plaisir ! Services « humour » *****
Le Grand Meaulnes, cela vous dit de vous y replonger grâce à Guillaume Gallienne ? Toute notre adolescence… et Guillaume dit si bien les choses en les lisant que ça ne peut faire que du bien !
Vou ne savez plus trop de quoi ça parle ni qui est l’auteur? Cliquez sur « détail » pour tout savoir et puis bonne écoute !
Connaissez-vous le monsieur qui tient le coin inférieur droit du drapeau olympique ? Ce soir-là à Londres, il venait tout juste de finir de diriger la 9ème symphonie de Beethoven dans le cadre des fameuses BBC Proms.
Était-ce « simplement » cela qui lui donnait l’insigne honneur de faire partie de la cérémonie d’ouverture des Jeux? Of course not !
Vous comprendrez peut-être mieux quand vous saurez que l’orchestre qu’il dirige est « spécial »: un mélange de musiciens israéliens, palestiniens, libanais, égyptiens, libyens, syriens, jordaniens, iraniens, turcs et espagnols, « le West-Eastern Divan Orchestra ». Leur chef, c’est lui : Daniel Barenboim, citoyen israelo-argentin, porteur d’un passeport argentin, d’un passeport israélien, d’un passeport espagnol et d’un passeport palestinien…
L’idée de cet orchestre remonte à 1999, Weimar était alors capitale européenne de la culture. Edward Saïd, écrivain palestinien, et son ami Daniel Barenboim, chef d’orchestre et pianiste, cherchèrent le moyen de faire revivre cet esprit si particulier d’ouverture de l’ancienne République de Weimar. Ce fut l’idée folle de cet orchestre. Son nom rappellerait le fameux recueil de poèmes de Goethe: « le Divan occidental-oriental ». Le divan étant le lieu traditionnel de conversation et d’échanges d’idées.
Plus de dix ans après, les musiciens et leur chef refusent d’être surnommés « l’orchestre de la paix ». Comme ils se plaisent à le dire, aucun des membres n’y renie ses idées et ses prises de position politiques. Il s’agit d’y converser, d’y échanger, de s’opposer, d’y comprendre l’autre par le vecteur universel de la musique.
Titulaires de passeports diplomatiques espagnols, les membres de l’orchestre peuvent se déplacer partout. Ce qui les fit connaître au monde, ce fut sans aucun doute leur concert à Ramallah en 2008. Un excellent documentaire en 2DVD retrace cette dangereuse odyssée sous haute surveillance de certaine ambassades européennes ainsi que le concert.
L’orchestre a aujourd’hui un très important répertoire et a acquis une certaine maturité, ce qui lui a permis d’enregistrer l’intégrale des symphonies de Beethoven et d’entamer une tournée mondiale surnommée « Beethoven für alle ».
La vie de Daniel Barenboim est un roman : Superstar de la musique classique, pianiste prodige, chef d’orchestre, partenaire des plus grands solistes, directeur musical de grands orchestres (Chicago, Staatkapelle de Berlin) et de grandes maisons d’opéras (Berlin, La Scala de Milan). Certains rêvent de le voir revenir vers la France où il fut un mythique chef de l’Orchestre de Paris. Il est aussi le parrain de l’orchestre des jeunes de Palestine. Si vous voulez mieux le connaître, le Net regorge de vidéos géniales.
Mais Dany (pour les intimes) a aussi connu beaucoup de drames personnels et beaucoup de rejets de la part des Israéliens (il fut plusieurs fois agressé physiquement et verbalement notamment à la Knesset) et des Palestiniens (le refus cet été d’un concert à Jérusalem sur le Mont des Oliviers).
Cependant sa foi reste inébranlable à 70 ans. il vient de les fêter ce 15 novembre. Salué comme il se doit par tous ses amis !
Ce post me permet à mon tour de lui souhaiter un bon anniversaire et de le remercier, non seulement pour les merveilleux moments musicaux qu’il m’a fait vivre pendant toutes ces années, mais également pour son courage et sa vision humaniste.
Également ce prodigieux documentaire anglais sur la genèse du projet d’enregistrement des symphonies et de la tournée. Extrêmement instructif puisqu’il mêle la chronique des répétitions, l’histoire de l’orchestre, la conception de l’oeuvre de Beethoven par Barenboim et la vie de Beethoven lui-même. C’est en anglais mais sous-titré, très facilement compréhensible. Le fil conducteur de cette émission: l’interprétation de la 9ème symphonie en Corée du sud… rien de bien original, me direz-vous sauf que… Barenboim et son orchestre jouent dans la zone démilitarisée entre la Corée du nord et la Corée du sud… Incorrigible!
Ah! le Saint-Bernard, héroïque chien d’avalanches qu’on balance depuis l’hélicoptère et secouriste hors-pair avec son tonnelet de rhum ou de génépi…
Un peu écornée, l’image d’Épinal ! mais il faut avouer qu’il est tout de même bien brave, le toutou ! Le mien m’aurait déjà bouffé les bras jusqu’aux coudes, surtout que lui non plus n’apprécie pas ce genre de situation…
Juste après une journée très bien remplie (10 heures de travail à l’école : cours, corrections en retard pendant les heures de fourche et le temps de midi puis réunion de parents le soir – que je ne regrette pas car très sympa et constructive, c’est si rare!),
Juste après avoir regardé (avec quelques coups de pompe, j’avoue) la Grande Battle sur France 2,
là, maintenant, je vais fermer l’ordinateur avec un dernier coup d’oeil sur mon blog et je lis : 4999 visiteurs…
J’suis pas fan des statistiques mais tout de même, j’en suis baba!
Merci à tous de lire ma petite prose sans prétention !
Que c’est chouette d’avoir tant de choses à partager ! À demain pour de nouvelles aventures !
Loin de moi l’idée de remettre en cause les bienfaits de la médecine moderne et les miracles qu’elle accomplit chaque jour. Mais enfin les praticiens, tout au besoin de fixer un diagnostique précis, n’oublient-ils pas quelque humanité à l’égard de leurs patients?
Que je vous conte rapidement le souci qui nous occupe pour l’instant, mon époux et moi-même.
Depuis quelques semaines, il a perdu le goût de manger, souffre de nausées et de ce fait, perd du poids et des forces. Il se rend donc chez son médecin traitant qui s’inquiète et prescrit une prise de sang, mais rien pour le soulager ou le requinquer un brin. Les résultats obtenus, il prend rendez-vous chez son diabètologue qui lui conseille de voir un gastro-entérologue. C’était lundi dernier, au plus fort de ses nausées. Aucun médicament prescrit pour les atténuer, il faut attendre de savoir « d’où ça vient »…
Attendre, « patient-er », c’est bien le mot, le spécialiste conseillé ne peut le recevoir… qu’au mois de mai 2013! Rébellion de mon mari qui fait valoir ses antécédents professionnels à la faculté de médecine, alors on accepte de l’intercaler ce vendredi. Je me rends à la consultation avec lui. La gastro-entérologue consulte ses analyses, l’interroge sur ses symptômes, lui cherche des rendez-vous pour deux examens exploratoires. Pour la fin du mois… Ici non plus, aucun médicament prescrit, même pas une poudre de perlinpinpin vitaminée. Cela dure une petite demi-heure, son oeil la plupart du temps vissé à l’écran d’ordinateur. Et juste avant de clore la consultation, elle pose cette dernière question de fait très anodine : « Et vous avez mal quelque part? »
Je crois rêver !
J’ai la chance de pas être souvent malade mais à me souvenir de mes précédentes consultations médicales, le généraliste commençait toujours par vous demander: « Vous avez mal où? » !
Je sais aussi qu’il fut un temps où les médecins avaient la main leste avec les prescriptions mais quoi, il n’y aurait pas un petit antinauséeux générique, un petit cocktail vitamines-protéines pas cher qui feraient l’affaire?
Le parcours médical de mon mari dure depuis un mois sans que personne n’ait songé à le soulager de désagréments bien banals tout compte fait, en attendant d’en savoir plus. Faut être patient comme patient !
Enfin depuis quelques jours, l’appétit revient petit à petit. Grâce à mes petits plats. Zut, j’suis pas médecin!
Rions un peu avec cet effarant Purgon de Georges Descrières anéantissant le pauvre Jacques Charon… et bonne santé à tous!
Ceux qui me suivent sur Facebook savent que je suis fan de cette délicieuse émission. Stéphane et Noëlle n’ont pas leur pareil pour expliquer (lui) et s’extasier (elle) tandis que nous, nous en apprenons des choses !
Une émission sur les jardins pas comme les autres toute en convivialité, fantaisie et humour. De nombreuses rubriques, des visites, des interviewes, des livres, des rencontres… Et puis il y a le fameux « Pas de panique chez » et là, chacun peut trouver des idées géniales et pas chères à piquer pour embellir son jardin, sa cour, sa terrasse. Et surtout, il y a le moment du dessin!
Depuis la rentrée, Stéphane et Noëlle nous convient à partager avec eux et leurs invités l’émission du 10ème anniversaire. C’est demain mercredi 7 novembre à 21h15.
Et si vous ne pouvez pas la voir mercredi en raison du basculement à 19h sur ARTE, aucun souci. Deux redifs : le samedi 10 novembre à 10h15 et le dimanche 25 novembre à 6h50. Et puis, c’est encore une des seules émissions qu’on peut regarder plus tard sur son ordinateur sans devoir habiter la France.
(Le sommaire à gauche est impeccable: les différentes séquences de l’émission y sont regroupées ensemble, tous les pas de panique, toutes les visites de jardins, tous les conseils pratiques, etc… vraiment très astucieux, pratique et utile)
Courage, les jours rallongent dans un mois et demi et le printemps, c’est dans 18 semaines !
Je suis enchantée par la lecture d’un livre que j’ai acheté lors de la brocante de la bibliothèque d’Ans il y a 3 semaines. Écrit par un de ces hommes gâtés par la nature. Beau, élégant, charismatique, doué en tout.
C’est d’abord et avant tout un comédien qui, comme le célèbre Roger Carrel, a prêté sa voix au doublage de nombreux films et dessins animés. Le Lawrence d’Arabie francophone doublant Peter O’Toole, c’est lui. La voix de Gandalf dans Le Seigneur des anneaux, c’est encore lui… Un dessin animé? il y chante en plus, le bougre, de l’Elton John!
Ce lion, vous reconnaissez sa voix? Non? Allons donc! Bon, si c’est ainsi, glissez le curseur de la vidéo suivante à 6m45…
Mais bien sûr, le flamboyant Robert d’Artois dans Les Rois Maudits, best-seller incontesté des séries télévisées françaises des années 70 ! Vous ne connaissez que lui si vous avez mon âge…
Cet homme a fait les beaux jours de la Comédie Française pendant 25 ans, a tout joué avec un égal bonheur. Sa voix chaude à la diction parfaite et au timbre tellement reconnaissable avec son brin de mystère faisait pâmer une de mes collègues professeurs de français : « Ah, lui, lui, ce Jean Piat! » C’était dit avec un petit râle de plaisir non dissimulé.
Jean Piat ! Artiste mythique qui sut au théâtre également se muer en metteur en scène. Il vient de fêter allégrement ses 88 printemps et nous régale encore par son interprétation de « Vous avez quel âge? » qu’il a joué à Paris et baladé en tournées francophones depuis 2010…
Comédien, metteur en scène, chanteur, ce n’est pas suffisant : il est aussi écrivain à succès (pas moins de 12 livres dont trois ont reçu un prix de l’Académie Française).
J’ai donc acheté deux de ses oeuvres : Le dîner de Londres et La jeune fille à l’avant-scène. J’ai commencé par ce dernier et je me régale! Le ton de ce roman est badin, charmant, humoristique, grave parfois. Tout pour en faire une lecture des plus agréables. Le thème ne manque pas d’intérêt: le métier de comédien, son travail quotidien, ses joies, ses peines et l’angoisse de l’éternelle remise en question, la transmission du talent et de la technique, l’autodérision… Ceux qui n’aiment pas ou ne connaissent pas le théâtre s’y ennuieront peut-être mais pour les autres, quel régal ! Tout ce que vous avez toujours eu envie de savoir sur ce métier est là !
Vous voulez en savoir plus sur cet immense artiste?