Un coeur qui s’enflamme, logique me direz-vous… Surtout celui de la Cité Ardente ! Chaque année le premier samedi d’octobre, tous les Liégeois et les autres se retrouvent pour déambuler à la lueur de petites bougies bien à l’abri dans leurs boîtes en plastique. Effet magique pour cette alliance au départ assez rudimentaire.
Cette 21ème édition de la Nocturne des Côteaux de la Citadelle fut presque victime de son succès : une foule immense et compacte a envahi le coeur historique. Ce fleuve humain, parallèle à la Meuse, se fit ensuite ruisseau pour monter à l’assaut de ces fameux côteaux. L’escalade se transforma presqu’en chemin de croix avec de multiples stations, corps contre corps agglomérés sur la pente raide et dans les lacets assombris: les milliers de pieds cachant les bougies ou les ayant déjà malencontreusement piétinées. Mais le panorama découvert au sommet en valait…la chandelle!
Rien ne vaut la découverte à l’oeil nu, photos de nuit difficiles à faire dans une pareille foule impatiente de découvrir, elle aussi, cette vue magique. Les quais de Meuse et les ponts illuminés, la grande roue de la foire, la gare Calatrava, la Cité administrative, manque juste le phare, peut-être pour l’an prochain? Le boulevard circulaire était ponctué de groupes musicaux, de baraques de restauration, les remparts soulignaient leur lignes militaires et le monument nous surplomba, épée fantasmagorique…
Mais que se passait-t-il tout en dessous? Dès l’obscurité tombée, la foule s’était pressée tout d’abord pour admirer l’embrasement de la Montagne de Bueren, clou de la soirée.
Par la rue Hors-Château, elle avait pu ensuite découvrir les impasses, la Cour Saint-Antoine que je vous avais présentées l’an dernier. Et puis un lieu chic et élégant – piano et bar à champagne – qui, avec la complicité de la lune, prit tout de même un petit aspect à la Stephen King…
Nos amis n’ayant jamais visité l’église Saint-Barthélemy, nous y sommes entrés pour admirer les fameux Fonts baptismaux mais aussi un curieux agneau sacrifié réalisé par Jean Marais (de circonstance en ce soir de l’Aït!) que je vous propose de découvrir dans l’album de photos ci-contre.
Trop de monde pour espérer voir le feu d’artifice, nous nous sommes réfugiés sur la place du Marché devant La Violette, tout enorgueillie de sa superbe restauration.
Alors que la soirée était celle d’un véritable été indien, quelques bourrasques annoncèrent soudain la pluie. Terrasses lentement désertées sous le regard presqu’heureux des garçons de café épuisés. Demain sera un autre jour avec La Batte, la Foire d’Octobre et les magasins ouverts. Décidément fidèle à sa réputation, Liège ne dort jamais !
Nouveau tempo libero 
Liège , Cité Ardente . Jamais , elle n’a si bien porté son nom !
Elle brillait de mille feux avec toutes ses bougies et sa vague de curieux ou supporters.
Les gens étaient fidèles à ce RV annuel , qui coïncidait avec l’ouverture de la grande et célèbre foire d’octobre , des attractions foraines.
C’est avec un cœur débordant d’enthousiasme , que j’ai entamé cette journée en partant à la découverte de ses anciennes demeures patriciennes: un glorieux et riche passé de Liège qui » revivait » grâce au commentaire chaleureux de la guide.
Puis me plonger au XXI ème siècle et me noyer dans cette foule dense et si compacte…du délire !!.Telle une ruche en pleine activité ,cela bourdonnait à chaque venelle , à chaque endroit. Spectacle certes féerique avec toutes ces petites lumières clignotantes au sol , mais avec une avancée à pas de tortue….
Et ,grimper pour découvrir et s’émerveiller : oui , on l’a fait mais à quel prix ? Ouf !
Terminer cette douce soirée automnale, au pied de notre Perron Liégeois , en dégustant une bonne bière mousseuse en agréable compagnie, fût une récompense amplement méritée.
Ah ma bonne Dame, notre patrimoine est admiré et nos traditions respectées et savourées….
A quand la prochaine ?
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Bien en retard pour vous dire que vous êtes des vilaines chanceuses pour nous faire saliver comme ça!
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