Pardon à mes fidèles lecteurs qui se rendaient sur mon blog (le compteur tournait) et qui ne voyaient rien de nouveau venir. Un vilain refroidissement dans l’épaule droite depuis la fin de la semaine dernière a condamné ma souris au repos – je pouvais juste pianoter sur ma tablette. Aujourd’hui, ce n’est pas encore la gloire mais à coup de paracétamol et d’anti-inflammatoire, on sort, elle et moi, de notre torpeur.
Condamnée au repos donc dans le canapé avec plaid et bouillotte, j’ai découvert et lu avec bonheur une auteure bien plaisante : Donna Leon. À vrai dire J’étais tombée amoureuse de sa création, le commissaire Brunetti grâce à la série télévisée qui passait sur France 3 tous les dimanches de cet été. Tout pour me plaire, cet homme-là: Italien, Vénitien, un rien mélancolique et désabusé tempérant cela grâce à une bonne dose d’humour, sillonnant la Cité des Doges en tous sens et fin gastronome (il cuisine fort bien à l’occasion). Série allemande mais vraiment très italienne, on est loin de Derrick, je vous rassure!
Il a une famille : sa femme Paola professeure d’anglais et descendante de doges vénitiens par son père et de papes florentins par sa mère, des enfants, un appartement improbable avec une terrasse sur un canal enchanteur ; un fidèle collaborateur : Vianello et un sous-questeur d’anthologie :Patta.
J’ai donc décidé de passer à la version livresque. J’ai choisi « Mort à la Fenice », une enquête tournant autour du meurtre d’un célèbre chef d’orchestre. C’est le premier de la série, quelle chance! Et j’adore…
Donna Leon est Américaine, vit depuis plus de quarante ans à Venise, aime la cuisine italienne, la musique classique et Cecila Bartoli. Si vous appréciez aussi tout ça, vous allez adorer ses livres que je vous recommande chaudement. En ces temps de carnaval, embarquez donnc sur une gondole ou un vaporetto!
Et si au détour d’une rediffusion vous retrouvez la version télévisée, laissez-vous aller… c’est bien aussi, de se promener de visu dans Venise !
Quelques liens pour faire sa connaissance: