Stephen King enfoncé…

Le printemps était presque là au Canada. Ma cousine Dominique de Saint-Lazare m’écrivait ceci: « Hier dimanche grand soleil, 15 degrés venteux, mais une journée pleine de mon jardin. Les crocus fleurissent partout, les arbres bourgeonnent, et grande nouvelle: les grenouilles chantent le beau temps revenu. Ça signifie que nous y sommes! Hier soir nous étions sur les genoux de travailler dehors comme ça! Aujourd’hui on a remis ça. On se gave de rayons solaires, on s’immerge dans les chants d’oiseaux, on se pavane dans la Nature retrouvée: délices et bonheurs. Les abeilles de sable ( elles s’enterrent individuellement à l’automne dans de petites buttes de sable côté sud) sont ressorties cet après-midi de grand soleil pour aller de suite s’enivrer de mes crocus au pistil safrané… qu’on a l’impression de revivre vraiment !  si bien que tout le monde est rouge vif du soleil trop fort déja! D’ailleurs la derniere « tale » de neige a disparu, absorbée par l’herbe renaissante dans laquelle se roulent les lièvres nordiques, à mi-chemin entre le roux et le gris-blanchâtre, les oreilles en éveil et les moustaches vibrillonantes. »

Et puis, patatras! Aujourd’hui il reneige chez elle et tous ses arbres en fleurs grelottent. Mais ce n’est pas tout… Un peu plus loin, c’est bien pire ! Voyez un peu ce film amateur… (mettez le son au maximum)

Ils ont commencé par des rires, puis des exclamations, puis des cris et enfin des « My God » incrédules et angoissés. Et le bruit lancinant et inexorable de la langue de glace, bien plus inquiétant que la musique de Shining, de Jaws ou de Carrie… Le maître de l’horreur Stephen King n’a jamais imaginé pareille situation angoissante, bien réelle ici…

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L’explication scientifique :

 

On se fait tout de même un joli frisson musical, une p’tit piqûre de rappel?