Mes nombreuses (et très heureuses) années de cours d’italien m’ont fait découvrir et aimer Nanni Moretti, acteur et réalisateur. Son film La stanza del figlio m’avait plus que remuée et Le Caïman m’avait réjouie par sa critique acerbe de l’ère Berlusconi. Et puis le chroniqueur de la vie italienne a fait place au visionnaire avec Habemus papam…
Merveilleux Michel Piccoli qui campe un papabile rejoignant étrangement l’actualité de ces derniers jours.
Nul n’est prophète en son pays, dit-on, et pourtant quelle coïncidence divine et cinématographique, question de regard et de flair… jubilatoire!