Au nom de la rose, l’ours et l’amant se mettent au vert…

Le cinéma français est à l’honneur ces temps-ci, et ce n’est que justice, au regard des grosses productions américaines trop souvent formatées. Par son renouvellement, son inventivité et la diversité des sujets traités, le français draine aujourd’hui énormément de public vers les salles obscures.

Ce public: des dizaines de milliers de spectateurs pour qui la convivialité veut encore dire quelque chose. Rire, pleurer, être ému ensemble, se faire une toile entre potes et puis un bistrot sympa, c’est tout de même mieux que les chips et la bière en tête-à-tête avec son écran plat! Vive le cinéma!

On sort à peine des César et des Oscars et voici qu’un cinéaste français est distingué! Et cette fois, on n’a pas lésiné sur le prestige du lieu et de l’uniforme: l’Académie, celle du quai Conti… Et l’heureux récipiendaire :

Le réalisateur de La Guerre du feu, du Le nom de la rose, de l’Amant, de l’Ours, de Sept ans au Tibet, de Deux frères. Il a trouvé sa place sous la Coupole, au fauteuil laissé libre par Gérard Oury.

Et pour rendre hommage à ce grand aîné, Annaud avait concocté une cérémonie des plus étonnantes puisqu’on eut droit à la diffusion des instants cultes des films avec Fufu (de Funès) : Rabbi Jacob, le « Mais you are French » de la Grande Vadrouille, puis la plongée dans l’ignoble chewing-gum vert.  Un peu décoincés les académiciens, on en voyait certains pouffer ou se trémousser, une révolution!

Moments émouvants: le discours de bienvenue de Roman Polanski et l’hommage de Danielle Thompson, fille de Gérard Oury.

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Moment étonnant: la présentation de l’épée lumineuse digne de Stars Wars, Carole Bouquet n’en revient pas…  

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Ses premières impressions?

 

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Ses projets immédiats, c’était un petit tour par Bruxelles pour Or noir. Noir et blanc, et fantaisie of course!

 

Et puisqu’il siège à la place de Gérard Oury, hommage à son interprète le plus emblématique: le génial Louis de Funès, égal de Charlie Chaplin pour capter et caricaturer à l’extrême les travers de leurs contemporains, muets ou forts en gueule! Un ours mal léché, quoi! Son personnage, je ne sais pas pourquoi mais il me fait penser à quelqu’un… Oups! Les temps de parole dans la campagne électorale française étant comptabilisés, chut!

Et pour suivre si vous le désirez, je vous invite à retrouver un autre académicien atypique que je vous avais présenté sur mon ancien blog. Il nous comble de bonheur, c’est son job à lui: http://tempolibero.skynetblogs.be/archive/2012/03/03/il-veut-etre-un-homme-heureux-et-il-l-est-partageons.html

Du bonheur, rien que du bonheur pour tous, et le monde ira bien mieux!