C’est tout d’abord une friche industrielle comme il y en a tant dans le quartier Longdoz-Grétry malgré l’implantation de la Médiacité. Une friche qui me parle car il y avait là un garage indépendant Citroën où mon mari faisait faire les entretiens de nos voitures. Oui, Citroën, c’était notre passion et le garagiste en question faisait travailler des jeunes en insertion. Tout pour nous plaire.

Une friche très proche d’un de mes lieux de travail, en bordure de l’arrêt de bus juste avant le mien. De l’autre côté de la rue, une placette à l’intersection des rues Lairesse et Douffet avec une plaque indicatrice qui attira, un jour d’arrêt prolongé du bus, mon attention.


Au sol, une mosaïque…

Mais qui est donc ce Marcel-Louis Baugniet, Liégeois de naissance? Vous me connaissez maintenant, il ne n’en faut pas plus pour démarrer un genre d’enquête qui ravit ma curiosité d’historienne !
Un visage

Dico, mon beau Dico, que me dis-tu de lui?
Marcel-Louis Baugniet (1896-1995)
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Peinture abstraite, certes, mais j’avoue ne pas comprendre le génie de ce style. Pourtant ce projet de tapis…

Baugniet revint souvent à des expressions plus douces inspirées par le sport, l’art de sa première épouse la danseuse Akarova, ou encore au style de l’affiche…


Eclectique comme tous les artistes de son époque…

Mais comme tous les artistes de cette époque aussi, curieux d’art appliqué. Le grand écart depuis l’art nouveau au design presque nordique… Des années 20 jusqu’aux années 70, il balaye une époque incroyable… C’est cette partie de son génie qui me parle, peut-être parce que je me perds des soirées entières dans des catalogues afin de remeubler ma maison !
Des tables, des sièges





De la vaisselle, des lampes !

Régulièrement de très nombreuses expositions, la galerie Quadri aussi située aujourd’hui à Forest…


Trop petite place, trop confidentielle, trop modeste pour ce grand artiste. À moins qu’il ne soit né dans ce quartier? Partez comme moi à sa découverte !
Car oui, revenons à l’art et à son anéantissement barbare. Il fut une époque dans l’histoire européenne que les plus anciens d’entre nous ont encore connue : la fin des années 30. En plein XXème siècle, Hitler introduit la notion d’art dégénéré dans les arts plastiques (tout comme en littérature et en musique). Dès 1935, Julius Streicher, le maire de Nuremberg, organise une première exposition sur ce thème. Une deuxième plus importante est organisée à Munich en 1937. Les oeuvres présentées sont mises en relation avec des productions de malades mentaux pour l’édification des visiteurs, les artistes maudits sont présentés comme des barbouilleurs dégénérés mais aussi de dangereux comploteurs voulant détruire l’art allemand en le contaminant sciemment par cette peinture décadente. Les musées allemands sont « nettoyés », cinq mille oeuvres auraient été détruites et brûlées. Mais Goebbels, amateur d’art et possédant à titre personnel des toiles de ces peintres, convainc Hitler d’en sauver certaines et d’organiser des ventes aux enchères afin de pouvoir financer la guerre.
La sanction était inéluctable: interdiction dorénavant de peindre. Certains réussirent à émigrer; Emil Nolde, lui, se tourna vers l’aquarelle et intitula ses productions « tableaux non peints ».
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