Se retrouver en Provence après un long hiver, c’est le miel de la vie! Même si cette année le séjour printanier s’est limité à deux fois trois jours entrecoupés d’une remontée vers la Belgique pour le travail. Allers-retours certes fatigants mais le sud, ça a un goût de bonheur irrésistible… Il est chaque fois pas loin de minuit quand j’arrive à Avignon-TGV. L’homme et le chien me récupèrent alors et c’est parti pour encore une heure de route jusqu’au paradis… Et là, les odeurs provençales, ce mélange inimitable romarin – pin, me revigorent après une telle odyssée ; l’air léger, le bon repas que mon homme n’a pas hésité à me préparer, l’affection de mon chien heureux de me retrouver préparent un sommeil profond et réparateur!
Et le lendemain, un réveil cool à chérir, avec café et petit pain au chocolat sur la terrasse au soleil, no stress please. Pas de pensée négative même si tout de même au fond de soi, on se dit que dans trois jours, on refait tout dans l’autre sens, vers… le nord et le turbin, buhhh!
Qu’importe, le printemps a été pluvieux là aussi et les fleurs colonisent le moindre espace, une merveille, une symphonie de couleurs, de formes et de parfums !
Alors pour égayer ce début juin lugubre comme une fin novembre, recevez, chers lecteurs, ces mille fleurs en cadeau! Manquent les parfums, hélas!
Simples fleurs sauvages qui tapissent en toute modestie les creux et les champs de ce paradis…
Même le petit cimetière se donne des airs d’Italie!