Pour beaucoup d’entre nous, la Seine c’est le fleuve majestueux et romantique qui traverse Paris. Mais à part cela, des 770 km de son cours, que sait-on? J’en ai découvert toutes les beautés dans une récente émission télévisée.
D’où vient-elle? Du plateau de Langres. La source n’est pas très loin de Beaune. Où elle va, on s’en doute, à la mer ! Mais dans des paysages dignes en beauté de ceux des bords du Rhin: ce sont les boucles de la Seine, paradis impressionniste qui démarre à Giverny.
Le Havre est certes le port de mer à l’embouchure mais d’énormes bateaux, slalomant entre boucles et méandres, remontent l’estuaire jusqu’à Rouen, spécialisé à l’époque dans les céréales et le textile.
Entre Rouen et Paris, on rencontre Les Andelys où Richard Coeur de Lion installa Château-Gaillard, sa forteresse à la frontière du royaume de France et de celui d’Angleterre, à 100 km de la capitale.
La Seine maritime est bordée de jolis châteaux, de nombreuses abbayes et de quelques filatures en ruines.
Arrêtons-nous à Radepont, entre Rouen et les Andelys. Tout y est : le joli château, construit sur les ruines de la forteresse rasée par Philippe Auguste et une abbaye cistercienne, celle de Fontaine-Guérard, transformée en filature au début du XIXème siècle.
Le domaine est acquis par les Levavasseur, famille de capitaines d’industrie, armateurs et manufacturiers. Et c’est alors que surgissent quatre tours dans le plus pur style gothique anglais…
Approchons de ces ruines qui semblent être celles d’une formidable cathédrale…
Suite aux incendies successifs de la filature de Fontaine-Guérard installée dans l’abbaye, la famille Levavasseur décide de faire construire un nouveau bâtiment. Les travaux commencent en 1857. L’usine, de style néogothique anglais mesure 96 m de long pour 26 m de large. Les cheminées, cachées dans les tours aux quatre coins, s’élèvent à 38 m de hauteur, sur 5 niveaux de planchers. Une deuxième filature, dite « petite filature » est construite à proximité. En 1861, l’usine commence sa production.
Hélas le 23 août 1874, un incendie ravage la grande filature. L’assurance ne pouvant prendre en compte la totalité des travaux, seule la petite filature est restaurée et remise en activité. Deux autres incendies : en 1913 et en 1946. Nous restent ces formidables ruines…
L’incendie dévastateur de 1874 aurait été causé par une surchauffe dans un grenier, surchauffe due au soleil d’août qui serait passé par la grande rosace qui surplombait l’entrée (on en voit encore la base ci-dessus à droite) et aurait enflammé les ballots de coton américain entreposés.
Dans les années 1960, le département rachète le site et prévoit sa restauration pour permettre la visite d’un des derniers témoignages des grandes filatures normandes du milieu du XIXème siècle, construites comme les châteaux de l’industrie du Nord de la France.
Quel endroit magique pour rêver! À découvrir sans aucun doute au fil du fil, richesse de Rouen au XIXème siècle, et au fil de la Seine…
Les fleuves ont toujours attirés les êtres en leurs lieux car l’eau est un élément essentiel à la vie , à la navigation , au bon fonctionnement des usines et constructions diverses . C’est avec étonnement et curiosité que je découvre ces filatures , qui jadis fournissaient du travail à bon nombre de personnes . Aujourd’hui ,il ne reste que des ruines majestueuses se mirant dans le fleuve , à découvrir au fil d’une promenade et s’arrêter béat devant ces immenses bâtiments ,souvenir d’un passé florissant .
Au fil du temps , l’eau est apprivoisée pour ses bienfaits dans les SPA , utilisée comme sujet dans les peintures et œuvres d’art ( fontaines) , et est un lieu de prédilection pour les baignades .Mais , hélas , à l’heure d’aujourd’hui , où une majorité de personnes possèdent une (ou des ) SDB ,d’autres meurent -ainsi que la faune et flore- faute d’une pluviométrie insuffisante , notamment en Afrique .L’eau est précieuse ,respectons-la et prenons-en soin ….
Nul besoin de permis pour naviguer au fil de l’eau , alors qu’attendons-nous gente dame ,pour nous offrir une petite descente en bateau et nous émerveiller des paysages s’offrant à nos yeux …..
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Pourquoi pas? Mais il faut de la patience, il faut aimer se laisser glisser doucement au fil des canaux, ne pas être pressé. Trouver des amis avec qui on s’entend très bien pour partager le rafiot et les frais. Autrement, on est condamnées au pédalo!!!
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